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Jin-Roh

Pays d'origine : Japon jinroh
Titre original : "Jin-Roh"
Couleurs
Durée : 98 min.
Année : 1998
Production : Bandai Visual Company, Production I.G.
Réalisateur : Hiroyuki OKIURA
Scénario : Mamoru OSHII
Musique : Hajime MIZOGUCHI
Genre : Film d'animation japonais de Science Fiction

Résumé du début:

Le film commence par des émeutes organisées par des syndicats de travails et d'étudiants contre le traité de sécurité.
L'héros de l'histoire, Kasuke Fusé, fait parti de l'unité Panzer, deuxième division, première companie, troisième section d'assaut. Il va être le témoin directe du suicide d'une petite fille qui va préférer faire exploser la bombe qu'elle porte avec elle plutôt que de se rendre.
Elle faisait partie de la division Jacobson du parti clandestin d'opposants au gouvernements surnommé « la secte ». Son rôle était de porter des bombes et autres armements à « la secte ». C'était une des « petits chaperon rouge ». La vie de Kazuke va basculer sur son hésitation à l'abattre alors qu'il en avait l'occasion...

Notes techniques:

Jin-Roh est adapté d'un manga de Mamoru Oshii, qui pour cause d'autres projets personnels ne s'occupera que du scénario.
Il choisira Hiroyuki Okiura qui travaillait avec lui comme animateur clé et concepteur des personnages de Ghost in the shell. Jin-Roh est sans doute le dernier film d'animation réalisé à la main. Il a nécessité de photographier image après image plus de 100 000 célluloïds (contre 10 000 seulement pour un long métrage réalisé par ordinateur) et le résultat est époustouflant de réalisme.

Points positifs:

- L'ambiance
- La mise en scène.
- L'animation

Points négatifs:

- Peut paraître long la première fois

Critiques:

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Que dire de ce monument de l'animation japonaise? Tout les grand sthème de la condition humaine chère à Mamoru Oshii y sont présents. Mais cette fois, il ne s'interresse pas à la relation entre l'homme et la machine, qu'il expose avec brio dans Ghost in the shell. Non, ici on s'intéresse au moi animal de l'homme, son côté bestial, cette part « honteuse » pour certains qui nous rappellent notre condition d'animal. Jin-roh possède toutes les qualités; un scénario en béton et une réalisation époustouflante. L'animation sans rotoscopie cloue le spectateur dans son siège. Certes, certains pourraient reprocher « la lenteur de l'action » mais c'est elle qui caractérise le cinéma japonais. Cette lenteur crée une ambiance, une sorte de descente en enfer irrévocable pour le héros tirailler par la dualité de ses sentiments « humains et bestials ». Un film culte au sujet indémodable et sans faille. Attention, un film réservé à un public averti.

>Si vous avez aimé ce film, nous vous conseillons:

- "Patlabor 1&2"
- "Ghost in the shell 1&2"
- La série T.V. "Ghost in the shell"